Il y a quelques semaines, je vous présentais un article sur l’hivernage des pleiones. Mais chez moi avec l’hiver si doux que l’on a pour le moment, ce n’est plus d’hivernage que je souhaite vous parler mais bien du réveil printanier.
Les premières pousses des pleiones
Il y a quelques jours en faisant un rapide tour du côté des kusamono, je me suis rendu compte que ma pleione de formose est déjà en pleine pousse. Sur l’un des bulbes le bourgeon s’est bien allongé et mesure déjà près de 2 cm. Tous les autres bulbes à l’exception peut-être d’un ou deux mini-bulbes sont également en pleine pousse.
Le printemps est déjà là pour les pleiones
J’ai bien l’impression que le printemps est déjà là et cela n’augure rien de bon car nous ne sommes qu’au début février et il reste encore beaucoup de semaines avant que les Saints de Glace ne soient passés et que nous puissions en toute sécurité sortir les kusamono les plus fragiles de leur hivernage.
Afin d’avoir toujours un œil sur certaines variétés de plantes, de bulbes ou de vivaces, je conserve leur pots près de la maison dans une véranda non chauffée. Je peux ainsi les surveiller plus facilement, même lorsque je rentre tard du travail… Mais l’inconvénient réside dans le fait que la véranda récupère une partie de la chaleur de la maison et les kusamono qui y sont hivernés bénéficient d’une protection contre le vent non négligeable. L’association des deux engendre un démarrage plus précoce de certaines plantes, comme les pleiones notamment.
Que faire au printemps pour les pleiones ?
Petit à petit, les bourgeons s’allongent et les bulbes montrent des signes de réveil. Alors petit à petit, l’arrosage des pleiones peut reprendre. Par petite dose en fonction de la taille des pousses. Il est également important d’apporter de l’engrais, liquide de préférence.
Je vais tenter de saupoudrer un engrais organique en poudre à la surface du pot. les fins grains d’engrais vont se glisser entre les grains d’akamada et pourront ainsi se dissoudre au fur et à mesure de la croissance de la plante. Il s’agit d’un engrais à base d’excrément de chauve-souris que j’ai trouvé dans un magasin pour la culture hydroponique entre autres.
Pour rappel, il est trop tard pour les rempotages car une fois que les pousses s’allongent, les racines sont également en activité et il n’est plus possible de les déranger. Chez les pleiones, une racine coupée ou abîmée ne pousse plus.
Le printemps des pleiones ?
C’est uniquement surveiller les arrosages pour favoriser une bonne pousse et surtout obtenir de belles fleurs qui nous réveillent en cette fin d’hiver. Surtout pas trop d’eau qui pourrait provoquer une pourriture des racines.
Et vous, où en sont vos pleiones ? Font-elles déjà leur printemps 2014 ?