Tiens c’est une idée ! Pourquoi ne trouvons nous pas de prix du kusamono remarquable ou remarqué lors des expositions ?
L’art du kusamono
Créer des kusamono ou des shitakusa n’est pas encore très populaire en France ou en Europe mais je pense que cette pratique va se populariser et prendre de l’ampleur dans les années à venir. Tout comme les kokedama d’ailleurs. Les kokedama sont de petites boules de terre dans lesquelles on plante une ou quelques plantes. C’est un sujet dont on reparlera. 😉
Pour moi, il s’agit d’un véritable art, intimement lié au bonsaï.
Deux kusamono remarqué lors de la Crespi Cup
J’adore cette plante qui avec ces tâches me fait toujours penser à des rayons de soleil éclairant le kusamono. Je trouve que cette plante apporte lumière et joie dans une présentation avec un bonsai qui pourrait être plus austère. Je pense notamment à un pin noir qui par nature est assez intemporel, statique comme figé. Cette petite plante apporte la vie.
Si quelqu’un possède un exemplaire de cette plante et souhaite en échanger avec moi n’hésitez pas à prendre contact avec moi.
Ce second kusamono est une plante que je connais bien : l’aceriphyllum rossi ou mukdenia rossi de son nouveau nom.
Le mukdenia est une petite plante vivace aimant la mi-ombre et les sous-bois frais et humides. Elle fleurit très tôt au printemps avant même la sortie des feuilles.
Un autre de ses avantages est la belle coloration automnale qu’elle prend dès le début de l’automne. Parfaite pour indiquer la saison en septembre comme vous pouvez le voir sur cette photo prise à l’exposition chez Crespi mi septembre. Ce shitakusa appartient à Nicola Crivelli.
J’ai donné un morceau du rhizome de mukdenia à Ian d’Irlande et vous pouvez voir sur son blog qu’il en est très heureux. Pour l’anecdote, la plante mère m’a été offerte par mon ami Guy Maillot. C’est un très vieux pied qui devenait énorme chez moi. Il n’avait plus de place dans son pot, j’ai du le séparer en plusieurs morceaux.