Il n’est pas rare que l’on me pose cette question de la quantité de bonsaï que je soigne chez moi ? Et cela n’est pas seulement le fait des personnes extérieures au bonsaï, bien au contraire.

Sincèrement, je ne sais plus combien j’en ai. Cela fait plusieurs années que je ne les compte plus. Cela est sans doute une raison pour me classer dans la catégorie des Psychopathe du Bonsaï.

Combien avez-vous de bonsaïs ?

Pour ma défense tout de même, avant d’avoir des bonsaï il faut des plants d’arbres que l’on fait évoluer, grandir, grossir. Que l’on taille, ratiboise et réduit à presque rien régulièrement. A cela s’ajoute pour les cas extrême, l’amour des petites plantes que seront très bien en kusamono. Ces petites vivaces s’ajoute donc à tout ce petit monde et on de plus la fâcheuse tendance à se multiplier à vitesse grand V…

Vous l’aurez compris l’inventaire n’est pas facile à réaliser

Pourquoi poser cette question ?

J’ai l’impression que l’on veut mesurer l’implication et même le niveau du bonsaïka par la quantité d’arbre qu’il possède. La compétence n’est pas à mon avis mesurable à la quantité d’arbre sur les étagères mais plutôt à la qualité de ces arbres. Que les bonsaïs soient nombreux ou pas, c’est le travail qui est réalisé dessus et l’évolution des arbres qui montrent un tant soit peu la qualification du bonsaïka.

Ceci étant dit la question de la quantité d’arbres se pose différemment chez moi car j’ai actuellement moins de temps à consacrer au bonsaï et surtout je souhaite aller plus loin avec chaque arbre. Mon idée est donc de réduire la quantité pour me concentrer sur moins d’arbre mais ainsi avoir le temps de peaufiner, de soigner les détails et travailler le mochi-komi patiemment… Afin d’amener ces arbres à un stade supérieur, au niveau le plus haut pour les expositions de bonsaïs en Europe.

Alors combien de bonsaïs dans sa collection ?

Pour y répondre, j’ai quand même compté. Mais compté les arbres que je préfère, ceux qui sont les plus avancés et que j’aime travailler… donc mon objectif serait d’arriver à réduire à 25 bonsaïs.

Oups, j’ai oublié d’inventorier les kusamono, les shitakusa et autres vivaces…

😉